L'AGPM (Association générale des producteurs de maïs) qui est partie civile dans le procès qui s'est ouvert lundi à l'encontre de 86 « faucheurs volontaires » de 10 hectares de maïs OGM en 2006 dans le Lot-et-Garonne, réaffirme son soutien au maïsiculteur « victime de graves préjudices moraux et matériels » et « condamne des actes délictueux effectués au mépris du droit et du respect des personnes et des biens ».
Le syndicat « attend de ce procès que soient jugés les agresseurs et non l'agressé » et « respectera, en tout état de cause, la décision de justice qui sera rendue ».
L'AGPM regrette par ailleurs « l'absence de textes d'application » de la loi de juin 2008 sur les OGM « du fait des pouvoirs publics » . Une « incohérence soulignée avec force par le très récent rapport d'information parlementaire de MM. les Députés Antoine Herth et Germinal Peiro », fustige les maïsisculteurs.