«Ne cédez pas aux marchands de peur» écrit Orama dans une lettre adressée mercredi au président de la République à propos des OGM. Parue dans les principaux quotidiens français datés du 3 octobre, la lettre appelle à ne pas sacrifier l'agriculture française.
«Tout gel sur les OGM conduirait inéluctablement notre agriculture à l'isolement, puis à une dépendance technologique et alimentaire des agriculteurs et des consommateurs français», estime l'organisation des grandes cultures. Pour elle, «les OGM autorisés ne présentent pas de risques pour la santé humaine, ils améliorent la qualité et la sûreté des aliments».
Orama a présenté sa démarche mercredi midi avant le débat parlementaire de l'après-midi consacré au Grenelle de l'environnement. Elle était entourée des présidents de Coop de France (Philippe Mangin), d'Invivo (Michel Fosseprez), d'Euralis (Christian Pees) et de Limagrain (Pierre Pagèsse).
Elle a par ailleurs reçu le soutien de parlementaires qui ont déjà travaillé sur le sujet comme Jean-Yves Le Déaut (député PS de la Meurthe-et-Moselle), président de la dernière mission sur les OGM en 2005. Ce dernier a regretté de n'avoir pas été consulté dans le groupe du Grenelle sur les OGM. ayant déjà abordé le thème des OGM.