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OGM

Les manifestants évacués de l'usine d'aliments pour bétail occupée près de Vannes

Publié le vendredi 06 mai 2011 - 15h33

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Quelque 70 militants anti-OGM qui occupaient depuis jeudi une usine d'aliments pour bétail du groupe Cecab près de Vannes pour réclamer un moratoire sur les importations d'OGM ont été évacués sans incident du site vendredi matin.

 

Achevée vers 8 heures, « l'opération a mobilisé une centaine de gendarmes mobiles et s'est passée dans le calme », a indiqué un porte-parole de la gendarmerie.

 

Les militants occupaient depuis jeudi matin l'usine du groupe Cecab (Centrale des coopératives agricoles bretonnes) à Saint-Allouestre-en-Locminé, à une trentaine de kilomètres de Vannes et y avaient passé la nuit.

 

« L'évacuation s'est passée sans incident. Nous avons utilisé différentes techniques non violentes pour en retarder le déroulement et avons été portés à l'extérieur », a indiqué Jérémy Renaud, un porte-parole du comité breton de soutien aux Faucheurs volontaires d'OGM.

 

Après leur évacuation, les manifestants se sont réunis à l'extérieur du site, continuant à en bloquer les accès, a indiqué cette source. « L'action se présente désormais comme une manifestation publique mais l'activité n'a pas repris », a-t-il affirmé.

 

Les manifestants exigent notamment « un moratoire immédiat sur l'importation d'OGM dans les pays européens » ainsi que « la transparence sur l'étiquette permettant un choix clair des produits issus d'animaux nourris avec ou sans OGM ».

 

Les Faucheurs volontaires d'OGM reprochent à la Cecab d'importer des tourteaux de soja OGM, produits en Amérique latine. « Le choix de ce site pour une action nationale contre les OGM se justifie car il est représentatif de toute une filière », a indiqué M. Renaud.

 

La Cecab avait dénoncé jeudi dans un communiqué « une occupation illégale et inadmissible », précisant avoir « déposé une plainte pour violation de domicile » et demandé l'évacuation du site.

 

L'usine de Saint-Allouestre-en-Locminé produit 2.000 tonnes d'aliments par jour pour une centaine d'éleveurs des environs, selon la Cecab.

 


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