Faisant suite au fauchage par José Bové et un groupe de faucheurs volontaires, le 2 mai, d'une parcelle de maïs soupçonnée être OGM en Haute-Garonne, la FNSEA estime qu'il est « temps de poser la réflexion en termes rationnels ». Dans un communiqué paru le 5 mai, le syndicat agricole étiqueté « pro-OGM comme le grand méchant loup refuse l'approche binaire et clivante, pour ou contre les OGM ».
L'organisation souligne : « Alors que des millions de tonnes de céréales et de soja OGM sont importées en France et en Europe, nous continuons à fermer les yeux. Dans ce cas, soit il y a un problème avec les OGM et il faut fermer nos portes à ces importations et en payer les conséquences. Soit il n'y a pas de problème et alors pourquoi s'acharner sur de simples parcelles d'expérimentation ? Il y a une ambiance quasi schizophrène par rapport à ce problème. »
Par ailleurs, la FNSEA estime que « la France a toujours été à la pointe de l'innovation, du progrès, de l'audace [...]. Alors, pourquoi la recherche, l'innovation, le progrès, non seulement admis mais prônés dans la plupart des secteurs économiques, devraient-ils être bannis en agriculture ? Oui au débat, non au dogme ».