La Confédération paysanne et des organisations écologistes se déclarent favorables à l'information du public sur les OGM alors que le Conseil d'Etat a annulé un décret de 2007, obligeant le gouvernement à passer par la voie législative.
«On a deux solutions: la première, c'est de faire une loi qui traite spécifiquement de la question de l'information du public sur les OGM», a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno. «La deuxième, c'est d'avoir une loi beaucoup plus large [...] en intégrant toutes les exigences de consultation du public sur les questions environnementales», a-t-elle ajouté.
La Confédération paysanne estime que «cette loi devra respecter intégralement le droit à l'information du public, à tous les stades de la procédure, sur les effets de la dissémination en matière de santé publique et d'atteinte à l'environnement», jeudi dans un communiqué.
«Cette demande est une revendication fondamentale de la Confédération paysanne, qui se réjouit de cette décision et invite le gouvernement français à agir sans délai, de manière cohérente, dans le sens indiqué par le Conseil d'Etat, mais aussi en réfutant tout seuil autre que le seuil de détectabilité pour définir le sans OGM», ajoute le syndicat.
«Nous sommes favorables à une grande loi sur l'information environnementale. On a une caisse pleine de propositions à faire», a quant à lui affirmé Arnaud Gossement, porte-parole de France Nature Environnement (FNE).
Greenpeace indique de son côté qu'il «est grand temps de mettre un terme à la culture du secret qui a toujours entouré les questions liées aux OGM».
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