La FAO a indiqué, le 12 mars dans un communiqué, travailler au dénombrement des incidents liés à la présence d'OGM dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, dans les échanges commerciaux. L'organisation a pour volonté d'entamer un dialogue entre les pays.
Une première enquête, à laquelle 75 des 193 Etats membres de la FAO ont participé, a été publiée. Une consultation technique aura lieu les 20 et 21 mars prochains, pour statuer sur l'ampleur de ces problèmes et analyser leurs coûts économiques.
Les premières conclusions montrent que le nombre d'incidents de ce type est en augmentation. Entre 2002 et 2012, l'enquête révèle 198 incidents, dont 70 % au cours des quatre dernières années.
De plus, la FAO a mis en exergue les difficultés de 37 des 75 pays à pouvoir rechercher des traces d'OGM dans les cargaisons importées. Le manque de réglementation entre les pays, et au sein de chaque pays, rend difficile l'évaluation et le dialogue.
Enfin, les requêtes des Etats ayant répondu au questionnaire portent notamment sur les risques sanitaires de cette technologie.
Une plate-forme a été créée par la FAO pour amorcer des échanges et entamer le dialogue : fao.org/gm-platform.