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OCM vin

Une réforme «qui manque d'audace» (Cnaoc), «un accord a minima» (FNSEA)

Publié le mercredi 19 décembre 2007 - 18h57

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Le compromis trouvé mercredi par les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne sur une réforme de l'organisation commune de marché du vin (OCM) suscite des réactions mitigées de la part des organisations professionnelles.

Les producteurs de vins d'appellation (Cnaoc) estiment que «l’Union européenne a manqué d’audace dans cette réforme et que la nouvelle OCM risque de déboucher sur les mêmes échecs que l’actuelle».

Les objectifs de la Commission européenne ont été revus à la baisse sur certains points importants. La Cnaoc a ainsi exprimé son «soulagement» de voir reconduit le régime d'encadrement des droits de plantation jusqu'à la fin de l'année 2018.

«La maîtrise du potentiel de production constitue l’un des piliers de la réussite des vins d’appellation d’origine», rappelle l'organisation.

«Néanmoins, les vins d’appellation d’origine ne cachent pas leur déception devant une nouvelle OCM dont le caractère offensif fait cruellement défaut», poursuit l'organisation. Elle «redoute qu’à travers la gestion des crédits communautaires par les Etats membres eux-mêmes, et la décision de rendre à nouveau éligibles aux aides des mesures défensives (distillation, etc.), la politique européenne viticole débouche, comme la précédente, sur un repli sur soi».

Aussi les producteurs de vins d’appellation déplorent-ils «la faiblesse des moyens consacrés à la promotion», qui se focalise sur les marchés des pays tiers. «Quant à la promotion sur le marché intérieur, lequel ne représente pas moins de 75% du marché mondial, les ministres n’ont pas jugé bon de lui accorder des fonds».

La FNSEA estime quant à elle que le compromis trouvé mercredi par les ministres est un «accord a minima». Cette réforme permet de «conserver des possibilités d’action sur les marchés et des possibilités de gestion des crises», relève le syndicat.

La FNSEA affirme qu'elle «restera particulièrement vigilante sur la pérennité des droits de plantation».

Elle «regrette le compromis sur l’étiquetage qui conduit à banaliser les vins, même si des garde-fous ont, semble-t-il, été incorporés en matière de traçabilité et de contrôles».

«Il revient désormais à la viticulture française de s’organiser pour tirer profit du temps et des moyens qui lui sont impartis pour regagner sa compétitivité et retrouver ses parts de marché», conclut le syndicat.

L'aval de la filière viticole française, représentée par l'AGEV (Association générale des entreprises vinicoles), s'est quant à elle félicitée de l'accord trouvé pour la réforme de l'OCM. Il ouvre la voie «aux réformes qui permettront aux entreprises et aux vins français d'être plus compétitifs».

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