Le Crédit Agricole pourrait payer une amende d'environ 800 millions de dollars (700 millions d'euros) pour clore le litige dont il fait l'objet aux Etats-Unis concernant des ruptures d'embargos, rapporte mardi le journal Les Echos. La banque est soupçonnée d'avoir permis entre 2003 et 2008 des opérations en dollars avec des pays frappés par des embargos économiques américains, dont Cuba, l'Iran et le Soudan.
La banque mutualiste n'aurait en revanche pas à plaider coupable dans ce dossier. Selon Les Echos, l'accord avec les autorités américaines devrait être signé « dans les prochains jours ».
A la fin juin, sa provision collective pour litiges, soit la somme mise de côté par le groupe pour payer de telles amendes, s'élevait à 1,6 milliard d'euros.
En 2014, BNP Paribas avait aussi dû s'acquitter d'une amende de 6,6 milliards d'euros et plaider coupable pour régler son litige concernant les embargos économiques américains. Une autre banque française, Société Générale, est également soupçonnée de rupture d'embargos par les Etats-Unis. La provision pour litiges de cette banque atteignait, pour sa part, 1,3 milliard d'euros à la fin juin.
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mercredi 14 octobre 2015 - 13h27
Qu'est-ce qu'ils font aux USA? Hallucinant que ce pays fasse la loi sur la planète, sans qu'on ne trouve rien à y redire, alors que la réciproque n'existe pas.