José Manuel Durao Barroso, qui doit retrouver George W. Bush à la Maison Blanche lundi 8 janvier, affirme dans un communiqué que «le moment de vérité pour les négociations de Doha approche à grand pas et que les États-Unis détiennent la clef d’un accord possible pour 2007».
Le président de la Commission européenne estime qu’une petite fenêtre de tir existe pour relancer les négociations gelées depuis juillet dernier, après l’entrée en fonction du nouveau congrès américain passé sous contrôle démocrate et avant la présentation en mars d’une nouvelle loi d’orientation agricole (Farm Bill) aux États-Unis.
D’après le porte parole de Peter Mendelson, commissaire européen au commerce, qui accompagnera Mr. Barroso, les négociations ayant été suspendues en raison d’un blocage sur la réduction des soutiens internes des États-Unis à leurs agriculteurs, c’est là qu’elles doivent repartir. «Les USA doivent mettre sur la table une offre véritable et sérieuse», a-t-il estimé. D’après le porte-parole il faut relativiser les craintes qu’un Congrès à majorité démocrate rende plus difficile une solution, en dépit de certaines positions politiques affichées par leurs représentants.