50 % des miels commercialisés en France sont conformes, indique la dernière enquête de la DGCCRF réalisé sur ce produit, publié le mercredi 4 février 2015.
Ce résultat est en hausse de 7 % par rapport à l'enquête de 2012, notamment grâce à la diminution des miels « à surveiller ».
Le taux de miels « non conformes » reste, quant à lui, stable à 43 % des produits contrôlés, ce qui représente 59 produits sur les 138 prélèvements de l'échantillon.
Du miel de six ans d'âge
Les non-conformités sont essentiellement dues à une « une anomalie de composition, d'origine et/ou de qualité » telle que la « présentation de miels plurifloraux comme étant issus d'une seule plante », ou encore à des « étiquetages non conformes ». Le rapport de la DGCCRF stipule également avoir trouvé des miels adultérés, c'est-à-dire ayant « subi l'addition de sucres exogènes issus de la canne ou du maïs, ou d'eau.
L'enquête révèle quelques surprises dans les anomalies telles que « l'intraçabilité organisé » de 1.300 kg de miel hongrois, la mise sur le marché d'un miel de six ans d'âge alors que la DLUO de ce produit est de deux ans ou encore cinq miels d'Espagne indiquant être d'origine vosgienne.
Face à ce constat, la DGCCRF appelle à « des actions de communication [de la part] des syndicats professionnels en direction de leurs adhérents. »