Lors du débat sur la réforme bancaire à l'Assemblée nationale, le 13 février 2013, Pierre Moscovici s'est engagé à « combattre la spéculation purement financière sur les marchés de dérivés de matières premières agricoles », rapporte Oxfam dans un communiqué du 20 mars 2013.
« Alors que les débats commencent au Sénat, le gouvernement et la majorité proposent des mesures qui peuvent permettre de lutter efficacement contre la spéculation sur les marchés agricoles, mais doivent être précisées lors du débat au Sénat », indique le communiqué.
Des mesures plus ambitieuses, concernant en particulier l'interdiction des fonds indexés sur les cours des matières premières agricoles, ont été proposées par les sénateurs. Oxfam France appelle le gouvernement à soutenir ces propositions.
« Les avancées sont potentiellement majeures en termes de transparence des acteurs financiers et de limites de positionnement spéculatif. Cette loi doit permettre à la France d'influencer fortement et positivement les négociations européennes sur le sujet pour lutter efficacement contre la spéculation dans ce secteur si important pour la sécurité alimentaire mondiale », fait valoir Oxfam.
« La majorité gouvernementale propose aujourd'hui d'inscrire, dans la loi française, le principe des limites de positions. Bien utilisées, les limites de positions peuvent constituer un outil puissant de régulation des marchés dérivés de matières premières agricoles, et permettre de lutter contre la spéculation excessive et l'extrême volatilité des prix alimentaires », a déclaré Clara Jamart, responsable des questions de sécurité alimentaire chez Oxfam France.
Un autre amendement, étudié par le gouvernement et déposé par les membres du groupe socialiste, propose que l'Autorité des marchés financiers (AMF) rende publiques, sur une base hebdomadaire, l'ensemble des positions agrégées détenues par les différentes catégories de personnes détenant des instruments financiers dont le sous-jacent est une matière première agricole.
Chiche....
jeudi 21 mars 2013 - 18h25
....Mais pas seulement pour plafonner le prix du blé à la hausse, il faut aussi un plancher réaliste en rapport avec les coûts de production afin de ne pas produire du blé à perte, mais sur ce point, je crois que l'on va se faire entuber.