La gestion des risques a été le fil conducteur des journées maïs organisées à Toulouse les 17 et 18 novembre. La refonte de l'assurance récolte pour 2016 a notamment fait débat.
La proposition de l'AGPM-Maïs semences qui souhaitait que l'éligibilité à la subvention sur les productions de maïs semence ne soit pas conditionnée à la souscription au contrat socle sur les autres grandes cultures de l'exploitation n'a pas été retenue. Pour les grandes cultures, dont les semences, il faut assurer au minimum 70 % des surfaces du bloc grandes cultures pour être éligible aux subventions. Si l'AGPM se réserve le droit de proposer des amendements à l'issue de la première campagne d'application, les producteurs ont d'ores et déjà proposé un nouvel outil assurantiel.
Assurance « coup dur »
Approuvé lors de l'assemblée générale de la FNPSMS (1) malgré certaines réserves des producteurs et semenciers, cette assurance rendement « coup dur » complémentaire aux outils existants sera donc testée à partir du 1er avril 2016.
« L'idée est de sécuriser le maïs en semence en cas de forte chute de rendement quelle que soit la cause », précise Jean-Bernard Testemale de la FNPSMS. Un fort décrochage de rendement de 15 % par rapport à une moyenne décennale d'un rendement brut égrainé régional moyen serait donc assuré avec une indemnisation maximale de 10 % sur la base d'un capital garanti de 1000€/ha.
« Même si cet outil est à adapter à l'issue de la première campagne d'utilisation, c'est une solution astucieuse pour accompagner les agriculteurs et les semenciers. Donnons-nous les moyens de nous protéger ! », a clamé Daniel Peyraube, président de l'AGPM, largement applaudi.
(1) Fédération nationale de la production des semences de maïs et de sorgho