Lors de la «journée maïs», le 18 septembre à Tours, la tension était palpable.
Franck Clavier, vice-président production de Seproma (syndicat des semenciers de maïs), a annoncé un objectif de 50.000 à 60.000 ha de maïs semences d’ici à trois ans (environ 47.000 ha en 2007), mais les producteurs trouvent aujourd’hui «plus intéressant de cultiver du maïs conso».
«La marge réalisée en produisant du maïs grain à 87 q/ha équivaut aujourd’hui à la marge du maïs semence», a ainsi constaté Pierre Blanc, président de l’AGPM maïs semence, lors de l’assemblée générale de la FNPSMS (Fédération nationale des producteurs de semences de maïs et de sorgho).
Après de vifs échanges, une motion votée à 62% indiquait d’ailleurs: «Etant donné la forte érosion des marges directes de maïs semence, liée à une baisse des prix et à une augmentation des charges, et étant donné l’embellie des prix du maïs grain [...], les producteurs [...] exigent pour l’année 2007 une revalorisation minimale de 500 €/ha.»
Toutefois, le Seproma, qui propose un nouveau cadre pour 2008-2012, ne s’est pas engagé pour une revalorisation en 2007. Le conseil d’administration de la FNPSMS se réunira le 10 octobre pour négocier ces propositions.