Les parcelles de maïs les plus précoces arrivent au stade idéal de récolte. Fortes chaleurs et déficit hydrique ont accéléré la maturité des maïs destinés à l'ensilage et certaines parcelles peuvent être récoltées sans attendre.
La matière sèche plante entière arrive à 32-33%, teneur optimale pour un bon compromis entre rendement, conservation, valeur énergétique et ingestibilité du fourrage. Au-delà, vers 35%, la conservation devient plus aléatoire en raison des difficultés de tassement du silo et les grains trop secs sont moins bien digérés par les animaux.
En pratique, l'observation des grains de la couronne centrale des épis de plusieurs plantes contiguës à l'intérieur de la parcelle permet de déterminer avec une bonne précision la date de récolte. Les trois amidons, laiteux, pâteux et vitreux, sont alors répartis à parts égales dans le grain.
Mais la qualité de l'ensilage est également affaire de finesse de hachage. Dans l'absolu, un ensilage de qualité contient moins de 1% de gros brins supérieurs à 20 mm, soit l'équivalent d'un gobelet pour un seau de 10 l et les particules comprises entre 10 et 20 mm environ 10%.
Le hachage fin permet aussi de tasser correctement le silo, limitant du même coup la présence d'oxygène, ce qui facilite le démarrage des bonnes fermentations lactiques.
A l'inverse, un chantier mal maîtrisé, en raison par exemple d'un débit trop élevé de l'ensileuse qui ne permet pas au tracteur tasseur de faire son travail dans des délais brefs, conduit au développement de moisissures.
Sitôt terminé, le silo doit être fermé hermétiquement le jour même.
Pour plus d'informations, consultez la lettre AGPM-INFO TECHNIQUE n° 385 d'août 2009: Maïs fourrage: les règles d'or pour réussir la mise en silo (AGPM-INFO TECHNIQUE n°385 - août 2009) (688.16 Ko)