« Sauf énorme surprise, le Conseil d'Etat devrait annuler l'arrêté d'interdiction » du maïs OGM Mon 810, a assuré Greenpeace, vendredi.
Le 5 juillet 2013, « le rapporteur public a demandé l'annulation de l'arrêté d'interdiction de mise en culture du maïs génétiquement modifié Mon 810 en France. Communication destinée au Conseil d'Etat, qui devrait rendre son avis dans les semaines qui viennent », précise Greenpeace dans un communiqué.
« Sauf énorme surprise, le Conseil d'Etat devrait annuler l'arrêté d'interdiction. De manière très concrète, des semences OGM pourront alors être vendues dans les mois qui suivent, et les agriculteurs pourront les semer au printemps prochain pour cultiver du maïs OGM en France », explique Anaïs Fourest, chargée de campagne concernant l'agriculture pour Greenpeace, citée dans le communiqué.
« Pour éviter que des OGM soient cultivés sur le sol français et protéger la population du péril environnemental irréversible que cette culture représente, le gouvernement doit mettre en place une solution juridique solide le plus vite possible. »
« Greenpeace demande aux ministres de l'Agriculture et de l'Environnement de tout mettre en œuvre immédiatement sur le plan juridique pour interdire la culture du maïs Mon 810 en France. Cette interdiction doit être solide et durable », souligne encore Greenpeace.
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lundi 08 juillet 2013 - 17h53
Ce qui est scandaleux c'est d'importer des montagnes de soja et de maïs OGM et dans le même temps d'en interdir la culture chez nous. C'est de la concurrence déloyale. (sans compter que ce soja est produit en grande partie sur l'ancienne forêt amazonienne: bravo pour l'environnement !!!).