Max Schulman, président du groupe de travail en charge des céréales et des oléagineux au Copa-Cogeca (1), est intervenu au cours du colloque « Produire avec la chrysomèle du maïs 20 ans après son arrivée en Europe » qui a eu lieu jeudi 28 novembre 2013 à Strasbourg.
Il a insisté : « Le législateur européen doit comprendre qu'aujourd'hui il est impossible d'éradiquer l'insecte. » « Avec nos activités de lobbying, nous allons tout faire pour que la chrysomèle ne soit plus considérée comme un insecte de quarantaine, a-t-il complété. Nous devons nous rapprocher de nos législateurs, de la Commission pour régler ce problème avant que l'insecte ne se propage plus. »
Le Copa-Cogeca souhaite de plus inciter la DG Agri à créer un groupe de réflexion pour lutter contre la chrysomèle.
Christophe Terrain, président d'Arvalis, a ajouté que les différents exposés de la journée ont montré les opportunités offertes par la recherche pour approfondir les connaissances et aider à la maîtrise de ce ravageur.
Ainsi, parmi les pistes évoquées pour supprimer les chrysomèles : l'utilisation de nématodes entomopathogènes, les OGM ou encore le système Attract & Kill (CO2 pour attirer les larves suivi de l'application d'un insecticide), etc.
_____
(1) Comité des producteurs et coopératives agricoles de l'UE.
Oui, bon...
vendredi 29 novembre 2013 - 19h24
On va peut-être éviter la solution OGM! On se demande d'ailleurs ce que cette solution vient faire dans cet article! On pourrait se demander si la Chrysomèle ne serait pas la nouvelle excuse (ou le nouveau mensonge!) pour justifier les ogm! Les consommateurs n'en veulent pas! Et bon nombre d'agriculteurs non plus!