Alors que le ministère de l'Agriculture prévoit une baisse de production de l'ordre de 7% en maïs grain et de 3% en fourrage, pour Arvalis la récolte pourrait être en moyenne proche de celle de 2008 mais avec de très fortes disparités.
Les parcelles irriguées, celles ayant profité d'une forte pluviométrie en juillet et août, ainsi que les semis précoces (près de 800.000 hectares avant le 10 avril) devraient révéler de très bons résultats vu le rayonnement et la chaleur.
L'avance des maïs, évaluée par Arvalis entre 80 et 100 degrés-jour, devrait permettre de gagner près de cinq points d'humidité. «Compte tenu du climat, beaucoup de maïsiculteurs vont laisser leur maïs sécher sur pied. L'économie sur les frais de séchage devrait permettre de compenser en partie les cours actuellement déprimés», indique Jean-Paul Renoux, responsable du maïs chez Arvalis.
Ailleurs, le coup de chaud du mois d'août a pu accélérer la fin de cycle des maïs en plein remplissage et les résultats seront moins bons.
Même schéma pour l'ensilage: les zones situées le long de la Manche, et plus particulièrement la Bretagne, ont été les plus arrosées et pourraient avoir des résultats excellents.