accueil  Accueil / Actualités / Loi d’avenir : rapprochement entre Safer et contrôle des structures (débat Saf agr'iDées)

Loi d’avenir

Rapprochement entre Safer et contrôle des structures (débat Saf agr'iDées)

Publié le mercredi 26 mars 2014 - 15h44

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les participants à « l'Agridébat », organisé mardi enfin de journée par le think-tank agricole « Saf agr'iDées », se sont penchés sur les instruments d'action publique du secteur agricole. Les deux acteurs de la politique des structures que sont les Safer et le contrôle des structures comptent pas moins de cinquante ans d'existence.

 

Le think-tank agricole a souhaité évalué leur intérêt et leurs objectifs dans un « souci d'évolution favorable de l'environnement juridique des entreprises agricoles ».

 

Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt (LAAF) entend renforcer le pouvoir des Safer et revenir aux origines du contrôle des structures. « Le gouvernement a estimé que ces deux outils subissaient une crise d'efficacité à cause des sociétés » (qui permettent d'échapper au cadre réglementaire actuel), a indiqué Samuel Crevel, avocat du cabinet Racine.

 

Le texte invite à accroître la communication entre le contrôle des structures et les Safer sur les mouvements de parts sociales. Est également introduite dans le projet de loi une sorte de veille du contrôle des structures sur les missions des Safer. Ces dernières sont invitées à se référer au schéma des structures dans leurs décisions de rétrocession d'un bien rural. Autrement dit, le candidat à la rétrocession devrait obtenir l'autorisation d'exploiter pour être bénéficiaire du bien rural.

 

Problème : les comités techniques peuvent rétrocéder un bien à des non-agriculteurs, par exemple des investisseurs qui ne répondent pas aux exigences du contrôle des structures mais qui s'engagent à louer le bien par la suite. Pour Mickaël Rivier, responsable juridique à la FNSafer, le contrôle administratif n'est pas adapté aux politiques que sont censées mener les Safer. « Cela risque de se révéler contre-productif. Les Safer vont hésiter avant d'intervenir alors même qu'il y a peut-être agrandissement », avance  le juriste.

 

Au travers de ces dispositions, l'Etat tente de redonner un souffle à une politique des structures attaquée de toute part. Mais, de l'avis des personnes présentes dans la salle, l'on peut s'interroger sur l'efficacité administrative de tels choix sur une procédure déjà bien complexe.

 

P.B.


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK