La profession linière estime, dans un communiqué daté du 15 octobre 2014, qu'il n'y a « toujours pas de place pour de nouveaux hectares en 2015 » et qu'il est indispensable de conserver cet équilibre.
« Perturbée par un excès d'eau au mois d'août, la récolte de 2014 est finalement mise à l'abri, elle présente un large panel de qualités et des rendements à l'hectare très variables ! Pas de pénurie au programme ! », indique Jean-Pierre D'Arras, Président du Cipalin (interprofession de la filière du lin qui réunit les organisations AGPL, Festal, USRTL).
A la fin de septembre, les résultats prévisionnels de la récolte de 2014 sont positifs. La pluviométrie abondante du mois d'août a mis en évidence la nécessité pour les opérateurs d'avoir un équipement à la hauteur du risque climatique : rentrer un lin sec nécessite un parc de machines adapté aux surfaces emblavées.
Sur l'ensemble du territoire de culture linière (Calvados, Eure, Seine-Maritime, Oise, Somme, Pas-de-Calais, Nord, Seine-et-Marne, Orne, Aisne), les rendements en fibres longues restent satisfaisants à 1,5 t/ha. Cela permet de garantir l'approvisionnement des marchés.
Les surfaces européennes ont déjà augmenté de 10 % en 2014
La production de fibres longues est estimée à plus de 90.000 tonnes en France pour 2014, et à 120.000 tonnes en Europe (France, Belgique et Hollande).
Les surfaces européennes ont déjà augmenté de 10 % en 2014 (78.400 hectares, dont près de 65.000 ha en France).
Le marché sera approvisionné par le report de la récolte de 2013 et aussi par la récolte 2014.
La récolte de 2014 offrira une gamme très large de qualité de fibres. Un éventail de prix important va récompenser la qualité, indique le Cipalin.