La France et l'Allemagne ont pris des positions radicalement différentes, le mercredi 3 juillet 2013, sur l'ouverture des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l'Union européenne, Paris souhaitant un report tandis que Berlin veut qu'elles débutent comme prévu la semaine prochaine.
Ces négociations sur un accord de libre-échange doivent en principe débuter le 8 juillet. La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, François Hollande, devaient avoir, mercredi après-midi, l'occasion de parler de leur désaccord en marge d'une réunion à Berlin de plusieurs dirigeants européens consacrée à la lutte contre le chômage des jeunes.
« Il ne s'agit pas d'arrêter les négociations » mais « il nous paraît sage de les suspendre temporairement, pour une durée de quinze jours sans doute, pour éviter toute polémique et le temps d'obtenir les informations demandées » à Washington sur l'espionnage par les Etats-Unis des institutions européennes, a déclaré la porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem. « Nous allons sans plus attendre, cette semaine, nous concerter avec nos partenaires européens sur ce sujet », a-t-elle ajouté. François Hollande avait déjà prôné, mardi, une « position coordonnée, commune » de l'Europe dans l'affaire d'espionnage d'institutions de l'UE et d'Etats européens dont sont soupçonnés les Etats-Unis.
« C'est très important d'être cohérent et d'avoir un même discours sur ce sujet car l'enjeu est communautaire et pas uniquement national », a encore dit Najat Vallaud-Belkacem. « Mais je vous confirme aussi que, pour que cette négociation puisse s'engager sereinement, il faut que les deux parties soient réunies en confiance », a-t-elle fait valoir.
La chancelière allemande, Angela Merkel, soutient au contraire la Commission européenne dans sa volonté de débuter les négociations le 8 juillet, a affirmé mercredi à Berlin son porte-parole, Steffen Seibert. « La Commission veut démarrer les négociations le 8 juillet. Et en cela, le gouvernement [allemand] la soutient. Nous voulons cet accord de libre-échange et nous voulons aussi démarrer maintenant les négociations », a insisté Steffen Seibert.
Dans son dialogue avec les Etats-Unis, « l'Europe va trouver un chemin pour créer la discussion sur ces sujets qui sont aussi très importants pour nous, des sujets comme la protection des données, comme la liberté de la sphère privée », a-t-il dit. « D'ailleurs, entre l'UE et les USA, il est désormais prévu de mettre en place un groupe commun d'experts. Ils devront éclaircir des questions, par exemple la surveillance des services de renseignement et de leurs actions, et cela inclut aussi les questions sur la protection des données et de la sphère privée », a encore souligné Steffen Seibert.
Bof
mercredi 03 juillet 2013 - 15h07
pas de quoi fouetter un chat, on sait comment cela va finir, on va brader l'agriculture européenne pour quelques contrat pour le secteur tertiaire. On n'importera pas de poulet javelliser ce serait trop voyant mais on importera un peu plus de viande, de soja OGM, et de blé au détriment des producteurs européens