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Légumes de France

Mettre en avant l'origine France (congrès)

Publié le vendredi 20 novembre 2015 - 18h08

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© Frederique Ehrhard
© Frederique Ehrhard

« Avec notre nouveau logo Fruits et légumes de France, nous montrons que nous sommes fiers d'être des acteurs économiques du pays », a affirmé Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France, qui tenait son 59ème congrès les 19 et 20 novembre à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Pour 2016, l'objectif du syndicat est de mettre l'origine France en avant. « C'est une information nécessaire pour que le consommateur puisse choisir de soutenir les entreprises de son pays. Nous comptons sur chaque maillon de la filière pour jouer le jeu et apposer ce logo », a t-il demandé. Les producteurs de légumes aimeraient aussi voir disparaître les caissettes plastiques banalisées imposées par certaines enseignes, qui tendent à effacer l'identité des produits.

 

Se recentrer sur le plaisir

 

Au-delà de l'origine, les producteurs veulent se recentrer sur la qualité gustative des légumes, qui doit être régulière pour ne pas décevoir le consommateur. « Celui-ci rachète les produits qu'il a eu du plaisir à consommer. C'est la meilleure promotion que nous puissions faire, il n'y a pas besoin de mettre sur la table des millions pour communiquer », a affirmé Laurent Bergé, président de l'AOP Tomates et concombres de France. Encore faut-il que cette qualité arrive jusqu'au consommateur. « Les tomates ne doivent pas être stockées en-dessous de 12 °C, sinon elles perdent de leur goût », rappelle t-il. La vente en rayon libre service ne permet pas non plus toujours de préserver la qualité des légumes, s'ils sont trop souvent manipulés par les consommateurs.

 

En 2015, les prix de vente ont été meilleurs que les années précédentes pour la plupart des producteurs, sans être satisfaisants pour autant. « Nous sommes remontés au niveau de 2008, alors que les charges ont bien augmenté entre-temps. Et en rayon, depuis trois ans, le prix moyen des légumes diminue. Arrêtons cette guerre des prix ! Il faut que les distributeurs acceptent de vendre un peu plus cher pour pouvoir rémunérer mieux les producteurs », a affirmé Jacques Rouchaussé, qui va rencontrer prochainement toutes les enseignes.

 

Frédérique Ehrhard


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