Prince de Bretagne, qui se présente comme le premier groupement de producteurs sur le marché du bio en France, a indiqué mardi dans un communiqué qu'il enregistre une « constante progression de sa production tant en quantité (12.000 tonnes en 2011) qu'en diversité (33 références) ».
Toutefois, il reconnaît que « la demande ne suit pas forcément la même logique, ni le même enthousiasme ». Le groupement de producteurs estime ainsi que « la demande est relativement instable et largement guidée par des questions de prix ». « L'offre va plus vite que la demande, la crise économique y est très certainement pour quelque chose », soutient Jean-Jacques Le Bris, président de la commission bio de Prince de Bretagne. Selon lui, « l'avenir du bio ne passera que par l'adéquation entre l'offre et la demande. Au final, la solution au déséquilibre actuel n'est pas forcément entre les mains des producteurs ».
Le légumier affirme également qu'il doit faire face à la concurrence étrangère, en grande partie italienne, « extrêmement offensive à l'exportation comme sur le territoire français ».