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Lait/Pays-Bas

La filière poursuit sa concentration

Publié le mercredi 09 avril 2008 - 14h16

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Aux Pays-Bas, la fin des quotas laitiers n'effraie personne, bien au contraire. Les producteurs comme les industriels prônent une concurrence accrue et une libéralisation de la filière. Ils réclament cependant un «atterrissage en douceur», afin de ramener progressivement la valeur comptable des quotas à zéro. Car ces derniers sont marchands, et s'échangent encore à 1 €/l environ.

A cet effet, le gouvernement néerlandais demandera à Bruxelles une hausse des références de 2% par an, dès cette année et jusqu'en 2015.

L'élevage laitier est cependant confronté à des contraintes lourdes. Tout d'abord, le coût du foncier dans ce petit pays très peuplé. La terre atteint 35.000 €/ha en moyenne, voire 70.000 €/ha dans les polders fertiles. Et la hausse se poursuivra à l'avenir.

«Le prix du foncier est un obstacle majeur à la reprise, confirmait Siem Jan Schenk, président de la section laitière du LTO (principal syndicat agricole), lors d'un séminaire organisé par l'ambassade de France aux Pays-Bas, en mars. Si la transmission aux enfants bénéficie de facilités, en revanche, il est devenu impossible de s'installer hors cadre familial.»

Les contraintes environnementales accentuent la pression, puisque l'un des enjeux majeurs de l'élevage est de disposer de surfaces d'épandage. Malgré cela, les nombreux projets confirment la confiance des éleveurs néerlandais en l'avenir.

A l'amont, des «méga-élevages» de 500 vaches et plus voient le jour (Le quota moyen des 20.000 éleveurs laitiers est de 520.000 litres). A l'aval, la fusion en 2008 des deux principales coopératives néerlandaises, Friesland Foods et Campina, se concrétise.

A elles deux, elles collecteront plus de 80% des volumes de lait du pays auprès de 17.000 producteurs. La nouvelle entité sera numéro trois mondial, derrière Nestlé et Lactalis.

Un plus gros opérateur ne signifie pas forcément une hausse du prix du lait à la production, puisque «notre ambition est de faire des gains de coûts, explique Christophe Asselberghs, directeur général de Friesland Cheese France. Une taille importante est plus efficace pour conquérir le marché mondial. Les Pays-Bas exportent les deux tiers de leur production».

E.C.


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