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L'agriculture biologique ne peut suffire à nourrir le monde (DG de la FAO)

Publié le mardi 11 décembre 2007 - 10h44

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Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a déclaré lundi que «la FAO n’avait aucune raison de croire que l’agriculture biologique puisse remplacer les systèmes agricoles traditionnels pour garantir la sécurité alimentaire mondiale», indique un communiqué de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation.

M. Diouf commentait des informations parues récemment dans la presse et les médias indiquant que la FAO approuvait l’agriculture biologique en tant que solution à la faim dans le monde, explique le communiqué.

«Nous devons recourir à l’agriculture biologique et l’encourager», a déclaré Jacques Diouf. «Elle produit des aliments sains et nutritifs et représente une source croissante de revenus, pour les pays développés comme pour les pays en développement. Mais il n’est pas possible de nourrir aujourd’hui six milliards de personnes, et neuf milliards en 2050, sans une utilisation judicieuse d’engrais chimiques.»

En mai de cette année, la FAO a accueilli une Conférence internationale sur l’agriculture biologique. «Selon l’un des documents présentés à cette occasion – mais il ne s’agissait pas d’un document de la FAO – l’agriculture biologique devrait pouvoir produire suffisamment d’aliments pour nourrir la population mondiale actuelle», explique le communiqué.

Il n’empêche que, selon la FAO, compte tenu des données et des modèles concernant la productivité de l’agriculture biologique par comparaison à l’agriculture traditionnelle, le potentiel de l’agriculture biologique n’est pas suffisant, loin s’en faut, pour nourrir le monde.

«Une utilisation judicieuse d’intrants chimiques, notamment d’engrais, permettrait d’accroître sensiblement la production vivrière en Afrique subsaharienne où les agriculteurs utilisent moins d’un dixième des engrais appliqués par leurs collègues asiatiques», a déclaré M. Diouf. «Une bonne partie des sols africains, qui souffrent de problèmes tels que l’acidité et la baisse de fertilité, ont grandement besoin d’amendements et d’éléments nutritifs», poursuit la FAO.

La FAO explique ainsi que le Malawi, qui a reçu pendant des années une aide alimentaire, a accru fortement sa production de maïs après avoir adopté une politique visant à fournir des semences et des engrais aux petits agriculteurs.


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