Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, a indiqué, le jeudi 20 juin 2013 dans la matinée, que son organisation estimait à plus de 500 millions d'euros les dégâts agricoles causés par les intempéries qui affectent actuellement une bonne partie de la France, notamment le Sud-Ouest. Le ministre de l'Agriculture devait s'y rendre jeudi après-midi.
« Il faudra affiner tout ça mais on estime aujourd'hui que ça [les dégâts] pourra se monter à plus de 500 millions d'euros parce qu'il y a près de 300.000 hectares en France qui sont aujourd'hui, ou bien détruits, ou alors qui n'ont pas pu être sauvés », a-t-il déclaré sur Europe 1.
« Avec 1.500 euros [de dégâts] par hectare, ça va très vite », a-t-il relevé. « Au-delà de ça, il y aura malheureusement des pertes de fonds parce qu'on a eu, en plus des pluies torrentielles, des orages de grêle dans beaucoup de régions. »
« Des arboriculteurs ont beaucoup souffert, des vignes sont vraiment massacrées, c'est ce qu'on appelle des pertes de fonds parce que la récolte actuelle évidemment est complètement détruite mais [...] les deux prochaines [récoltes] pourraient également être compromises », a-t-il prévenu.
Face à ces pertes, le syndicat agricole compte faire appel, selon M. Beulin, à la solidarité nationale, à travers le Fonds des calamités agricoles et aux assureurs. « On va également mettre en place des dispositifs de solidarité, en particulier pour les éleveurs parce que malheureusement ils sont toujours, avec leurs animaux, les premières victimes », a souligné le responsable syndical.
Par exemple, dans certaines vallées inondées depuis quelques mois, les éleveurs ne disposent plus de fourrage et doivent « absolument trouver une alimentation complémentaire », selon M. Beulin.
A terme, la FNSEA plaide pour la mise en place de dispositifs préventifs pour gérer les aléas climatiques, dont un qui fonctionnerait comme une sorte d'assurance automobile. Concrètement : « Vous souscrivez un contrat [...] mais, vu la masse de dégâts qui peuvent être concernés par des éléments exceptionnels (sécheresse, inondations...), il faut en plus une réassurance publique » qu'apportent l'Etat ou l'Europe, a expliqué Xavier Beulin.
Stéphane Le Foll dans le Sud-Ouest
Le ministre de l'Agriculture devait se rendre, jeudi après-midi, dans les départements du Sud-Ouest particulièrement affectés par les orages et les intempéries pour évaluer les dégâts, ont indiqué ses services.
Il est attendu dans les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Atlantiques et la Haute-Garonne « pour faire le point avec les élus et les professionnels, et voir quelles aides pourront être mobilisées », a fait savoir le ministère.
Stéphane Le Foll, qui se trouvait à Bruxelles pour d'ultimes concertations sur la réforme de la Pac avant son adoption la semaine prochaine par le Conseil européen à Luxembourg, a annulé un déplacement initialement prévu dans l'Hérault.
maïs en peril
vendredi 21 juin 2013 - 08h08
400 mm de pluie depuis les semis du 25 avril les cultures sont jaunes souffreteuses les desherbants ont leur limite de plus les degats de taupins et pyrale sont present ; les maïs vont ils fleurir un jour ?? ainsi ce sont les belles culture en Chalosse. de nombreux collegues stoppent les semis c'est une veritable catastrophe economique en chalosse. la vigne est en fleur et la coulure avec les basses temperatures va impacter fortement l'espérance de rendement quant à la haute lande les nappes sont tres hautes et les cultures legumieres et maîs sont en peril . les travaux de recolte sont en passe d'etre stoppés bertrand larrere