La Banque mondiale a annoncé vendredi qu'elle allait cesser de financer des projets dans l'huile de palme provoquant une trop grande déforestation.
« Pour contribuer à protéger les forêts et la biodiversité et à empêcher l'extension des palmiers à huile sur des régions boisées et des tourbières, la Banque mondiale donnera la priorité à des initiatives qui encouragent la production sur des terres dégradées et chercheront à améliorer la productivité des plantations existantes », a indiqué l'institution, dans un communiqué.
Ces priorités font partie d'une nouvelle « stratégie » pour le secteur adoptée jeudi, après un an de consultations « avec un vaste ensemble de parties prenantes dont les ONG de défense de l'environnement et des droits sociaux, les agriculteurs, les communautés indigènes, les entreprises et les gouvernements ».
« Même si la Banque mondiale est un acteur peu important dans le secteur de l'huile de palme, nous pouvons contribuer au renforcement du développement durable de ce secteur », a affirmé la vice-présidente de la Banque chargée du développement durable, Inger Andersen.
D'après Greenpeace, la dégradation et le brûlage des tourbières en Indonésie, premier producteur mondial, est responsable de 4 % des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre.
Le plus grand groupe d'huile de palme du pays, Sinar Mas, s'est engagé en février à cesser d'ouvrir des plantations sur les forêts protégées ou les tourbières.
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mardi 05 avril 2011 - 09h02
Est ce que la banque mondiale finance aussi la déforestation en Amazonie ?