La FAO (organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) a fait état lundi d'une «tendance à la diminution des foyers de grippe aviaire», tout en indiquant que «le mal continue de se répandre» là où «les mesures de confinement ont échoué».
«Dans l'ensemble, la charge virale est en recul», souligne la FAO en précisant qu'en 2006, des foyers ont éclaté dans 53 pays, alors qu'on n'en a dénombré, pour l'instant, que 17 en 2007.
Selon le chef des services vétérinaires de la FAO, Joseph Domenech, «le risque de pandémie (provoqué par la mutation du virus sous une forme qui pourrait se répandre entre humains, ndlr) persisterait dans le proche avenir, mais il faut reconnaître, le côté positif, que de nombreux pays ont réussi à endiguer la maladie alors que plusieurs autres ont éradiqué le virus».
Toutefois, nuance la FAO, «en dépit de progrès notables dans la lutte au plan mondial contre le virus H5N1 de l'influenza aviaire, le mal continue de se répandre dans des pays et régions où les mesures de confinement ont échoué».
«L'Egypte, l'Indonésie et le Nigeria n'ont pas encore réussi à endiguer la maladie, devenant ainsi des réservoirs du virus. Il est donc à craindre que celui-ci ne s'introduise dans d'autres pays», met par exemple en garde l'agence de l'ONU.
Selon la FAO, le virus H5N1 a tué «au moins 171 personnes dans le monde» depuis son apparition en 2003.