Le Conseil économique et social (CES) a présenté mardi 9 octobre un rapport retraçant ses contributions sur l'environnement et le développement durable. Ecarté du débat national, le CES a voulu «rendre visible ses travaux».
«Nous avons repris les études réalisées par le CES depuis 1999 et nous avons constaté que 70% des propositions émises dans le cadre du Grenelle de l'environnement l'ont déjà été par le CES», s'est félicité Bernard Quintreau, rapporteur au nom de la commission temporaire en charge de l'environnement et du développement durable.
Sur la gouvernance écologique, un des groupes de travail du Grenelle a proposé de réformer le CES. L'objectif serait de faire plus de place aux associations environnementales. Le nouveau nom de cette assemblée pourrait alors devenir Conseil économique, social et environnemental (CESE).
«Nous sommes ouverts au changement du nom et de la composition du CES», a déclaré Bernard Quintreau, qui a souligné que les associations étaient déjà auditionnées.
«Depuis des années, le CES a une vision transversale incluant une dimension économique, sociale et environnementale. Il suffit de légiférer sur l'existant», a ajouté Edtih Arnoult-Brill, sa consoeur au CES.