Selon une étude des cabinets Roland Berger et Capitalmind sur les grandes cultures mondiales (1), « la chimie du végétal est le nouvel Eldorado, avec une activité qui va être multipliée par deux d'ici à la fin de la décennie ». Dans un communiqué diffusé le 16 décembre, un des coauteurs de l'étude, Michel Degryck, estime que « cela peut représenter pour la France 2 milliards de valeur ajoutée additionnelle ».
La filière des grandes cultures françaises réalise actuellement 7 milliards d'euros de valeur ajoutée de transformation, au travers des débouchés de l'alimentation humaine, de l'alimentation animale, des bioénergies et de la chimie du végétal.
Selon les auteurs de l'étude, « la valeur ajoutée pourrait progresser de 50 % pour atteindre 10 milliards d'euros à l'horizon de 2020, dynamisée par la croissance de la valeur ajoutée par l'innovation, une intégration verticale accrue, la concentration des marchés locaux et l'accélération des politiques de diversification. »
Ils considèrent que la chimie verte et les carburants de deuxième et troisième générations sont les relais de croissance de demain ». Quelque 30.000 nouveaux emplois qualifiés pourraient être créés, selon un autre coauteur, Georges de Thieulloy.
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(1) « Grandes cultures : perspectives globales pour les entreprises françaises dans un marché volatil » (en anglais).