L'Insee a publié, jeudi 19 novembre, une étude sur les marges commerciales dans les grandes surfaces. Sans surprise, les taux de marges sur les produits alimentaires font partie des plus élevés : entre 13 et 27 % dans les hypermarchés et supermarchés.
« Ils sont particulièrement hauts lorsque les produits sont rapidement périssables, nécessitent un équipement spécifique (congélation...), plus de surface de stockage, davantage de personnel dédié au rayon, ou de l'énergie (cuisson), indique l'Insee. À l'inverse, ils sont plus modérés sur les boissons, qui se conservent plus longtemps et se stockent facilement (13 %) ».
Pour les fruits et légumes, la marge commerciale des supermarchés apparait « voisine globalement de celle des primeurs ».
A noter que la marge commerciale dont il est question dans cette étude est mesurée par la valeur des ventes de marchandises hors taxes nette de leur coût d'achat. « Il ne s'agit pas du bénéfice retiré de l'activité commerciale, car la marge commerciale comprend les coûts de distribution (frais de personnel et consommations intermédiaires, telles que loyers ou électricité), contrairement à la marge d'exploitation (nette de ces coûts), précise l'Institut.
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vendredi 20 novembre 2015 - 09h33
* Quand Leclerc déclare haut et fort dans les médias qu'il se bat pour le pouvoir d'achat des consommateurs, il omet de dire qu'il n'oublie pas de remplir ses poches au passage. Et même ça ne le dérange pas du tout, comme tous les commerçants, de gagner plus en revendant un produit, que celui qui a fabriqué ce produit, ce qui devrait être interdit par la loi.