L'information avait filtré depuis quelques jours : le groupe Goodyear Dunlop a annoncé ce 31 janvier 2013 un projet de fermeture de son usine d'Amiens Nord. Prévue pour 2014, cette fermeture entraînerait la suppression de 1.173 emplois.
Cette annonce en cachait toutefois une bien plus importante. En effet, le groupe américain projette d'arrêter la production de pneumatiques agricoles dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique). L'usine d'Amiens Nord représentant presque 60 % de la production agricole de Goodyear au sein de cette région, la fermeture de ce site paraît dès lors inéluctable. Ce projet devrait également affecter l'activité de production d'autres sites de la région EMEA.
L'intention d'arrêter l'activité agricole n'est pas nouvelle. En 2005, Goodyear cédait ses activités agricoles en Amérique du Nord à Titan Tire Corporation. En 2011, la même transaction est opérée pour l'Amérique latine. En parallèle, Titan avait déposé une offre d'achat pour les activités agricoles de la zone Europe, incluant le site d'Amiens Nord.
Cette offre d'achat était conditionnée à la réalisation du plan de sauvegarde de l'emploi faisant suite au projet d'arrêt de l'activité de tourisme sur le site d'Amiens Nord, annoncé en 2009. Outre le maintien de l'activité agricole en France, incluant une garantie d'emploi minimale de deux ans pour 537 salariés, l'offre prévoyait l'installation à Amiens du siège de Titan pour la zone EMEA. Mais faute d'accord avec les syndicats, Titan jetait l'éponge en juin dernier.
La direction de Goodyear Dunlop Tires France se dit pleinement consciente « de la gravité de l'annonce que nous faisons aujourd'hui et des conséquences lourdes de ce projet ». Tout en ajoutant être « profondément déçue que cinq années de négociations n'aient pas permis de parvenir à un compromis avec les représentants du personnel d'Amiens Nord ».
Du côté des syndicats, on rappelle que si aucun accord n'avait abouti avec Titan c'est parce que les garanties apportées par ce dernier étaient insuffisantes, notamment sur la durée minimale du maintien de la production. Des syndicats qui ont également affirmé qu'ils allaient saisir la justice pour faire encore une fois invalider le processus comme cela avait déjà été le cas à plusieurs reprises ces cinq dernières années.
Dans ce climat tendu, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dit souhaiter que « Goodyear remette son poids dans la balance pour trouver une solution qui permette au site d'Amiens Nord d'échapper à l'application d'un plan social ». Pour le ministre, « il est possible d'éviter le pire demain » à condition de reprendre les négociations entre les syndicats et Titan. Il a d'ailleurs affirmé préférer « le plan de départs volontaires et la reprise par Titan (ndlr : à la fermeture de l'usine) » et avoir « repris contact avec Titan de manière à noter que les points de vue peuvent encore évoluer ».
De son côté, Goodyear Dunlop Tires France indique qu'elle « restera à l'écoute des initiatives qui pourraient être proposées par les parties prenantes, dans le cadre de la procédure entamée aujourd'hui ».
politique desastreuse
vendredi 01 février 2013 - 14h20
Goodyar ferme PSA ferme et puis bien d'autres C'est le resultat d'un gouvernement qui prend les decisions a l'envers retaxaient les heures sup taxaient 75% les grosses fortumes plus que 35hs de rendement taxaient les CDD personnes ne peut tenir car ailleurs la politique emploi est autre de plus qui travaille est mal vu HOLLANDE tu connais vu j'avais pas vu la connerie de mes idées crocodile40