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Hausse des stocks de pommes et de poires (ministère)

Publié le vendredi 24 octobre 2014 - 16h04

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A la fin septembre, les stocks de pommes étaient supérieurs de 38 % à ceux de 2013. En poire, le niveau des stocks progresse sur un an de 62 %, observe le ministère de l'agriculture dans une publication Agreste mise en ligne le 23 octobre.

 

« Selon les estimations au 1er octobre, la production de pommes devrait diminuer de 3 % sur un an. La présence de stocks de Goldens de l'ancienne récolte pèse encore sur le marché. »

 

Les cours sont nettement au-dessous de la moyenne sur 5 ans, à la même époque, dans la continuité de l'érosion observée en fin de campagne précédente. En septembre, les départs vers le grand export se font régulièrement, mais à des cours plus bas que les années passées. »

 

Vers la mi-septembre, les productions précoces des pays du nord de l'Union européenne concurrencent les exportations françaises sur le marché européen. Alors que la gamme variétale s'élargit avec l'entrée en production de l'ensemble des régions, la demande intérieure sur le marché français est faible, en raison de l'attrait encore soutenu des fruits d'été. Les cours sont inférieurs de 15 % à la moyenne.2009-2013. »  

 

« Quant aux stocks de poires, ils progressent sur un an de 62 % et de 46 % comparé à la moyenne de ceux de 2009-2013. Ce niveau de stock en début de campagne est surtout expliqué par celui des poires d'été qui ont rencontré des difficultés de commercialisation. »

 

« La campagne 2014-2015 démarre vers la mi-juillet par la Guyot du Sud-Est, dans un contexte de marché déséquilibré entre une offre précoce et une demande nationale faible. En août, les volumes français exportés enregistrent une baisse sur un an de 63 %. La baisse de ces volumes exportés concerne les principaux clients de la France : Belgique, Allemagne, Pays-Bas et Russie. L'indice des prix agricoles à la production est inférieur de 23 % à la moyenne des 5 dernières années. En septembre, l'offre paraît moins pressante mais la production belge concurrence les ventes en France. De plus, la douceur exceptionnelle des températures ne favorise pas la consommation du produit. »


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