L'UNCGFL (Union nationale du commerce de gros en fruits et légumes) réagit vivement aux propos du ministre de l'Agriculture accusé de « jeter l'anathème sur toute une profession ». Dans un communiqué du 26 août 2011, l'organisation reproche à Bruno Le Maire ses critiques contre la profession de grossistes, dont « certains rempliraient leurs entrepôts de marchandises étrangères arrivées sans prix de vente ni bons de commande ».
« Nous ne pouvons ni comprendre, ni accepter que l'Etat et certains de ses services se défaussent ainsi rendant notre profession responsable des deux problèmes structurels les plus criants qui relèvent de sa compétence : celui de la compétitivité de la production française, et celui de la disparition des dispositifs de régulation indispensables à la filière des fruits et légumes frais », s'insurge l'UNCGFL.
L'union des grossistes note aussi qu'aux codes de bonnes pratiques qu'elle prône à ses adhérents, « l'on nous répond par des codes administratifs qui nous fragilisent, à dessein ou par dédain, au profit des gros opérateurs champions de la massification ».
« Nous nous posons la question de savoir si un jour prochain, l'Etat dans ses propres prises en considération des problèmes de la filière, acceptera de considérer que doit subsister aux côtés des filières de massification qui conditionnent ses prises de position d'aujourd'hui, des filières de savoir-faire professionnels », conclut l'UNCGFL.
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