L'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) dénonce, dans un communiqué du 14 mars 2014, une « pression croissante de la distribution sur ses fournisseurs au mépris de la santé des entreprises et des emplois en amont ». Dans sa ligne de mire, les accords commerciaux du début de 2014.
L'UGPVB rappelle que le prix de revient des œufs standards, au départ de l'élevage, est à 1 € le kilogramme. Les tarifs de Lidl seraient fondés sur une correspondance de prix d'achat inférieure à cette base. Elle estime qu'une telle négociation est « suicidaire pour tous les acteurs économiques situés en amont car personne n'a plus de marge de manœuvre aujourd'hui. » L'union appelle donc le distributeur à revoir ses bases actuelles de négociations.
« Confrontée au recul du marché des produits de grande consommation, la distribution réclame toujours plus de baisse de tarifs à ses fournisseurs, déplore l'UGPVB. L'agroalimentaire ne peut y répondre indéfiniment, déjà confronté à de grandes difficultés et à de nombreuses fermetures d'outils en 2013. »