La Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) s'est félicitée, mardi dans un communiqué, du «discours offensif du ministre de l'Agriculture concernant les solutions à apporter aux difficultés liées au développement de la fièvre catarrhale ovine (FCO) sur notre territoire et notamment sur la nécessité de trouver une solution vaccinale viable dans les meilleurs délais».
La fédération demande aussi aux pouvoirs publics d'anticiper sur les exigences que pourraient avoir les Italiens dans le cadre d'un accord bilatéral afin d'être prêt à expédier des animaux de l'autre côté des Alpes depuis les zones de protection et de surveillance dès que cela sera possible.
La FFCB estime que la situation exige des autorités la mise en place de mesures «d'anticipation», notamment pour les agréments de laboratoires sur l'ensemble du territoire, les mesures de désinsectisation éventuelles, et la simplification des procédures administratives liées aux zonages actuels.
«Pour rétablir la confiance et éviter d'accroître la déstabilisation des marchés, il faut afficher une politique d'anticipation de zonage et non de gestion a posteriori, insiste-t-elle. C'est à ces conditions, notamment par un zonage large, lisible pour une durée permettant de s'organiser, que les flux pourront être préservés et à ce titre les revenus et les équilibres de la filière.»