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Fièvre catarrhale

L'accord avec l'Italie ne résout rien (président de la FFCB)

Publié le jeudi 22 mai 2008 - 17h46

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Gérard Poyer, président de la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB), a répondu à nos questions sur l'accord conclu entre la France et l'Italie sur le commerce des bovins vaccinés contre la fièvre catarrhale ovine (FCO).

La France agricole : l'accord franco-italien sur l'exportation d'animaux vaccinés vous satisfait-il ?

Gérard Poyer : D'abord, je regrette que les professionnels n'aient pas été consultés lors de ces négociations. Cet accord pénalise autant les engraisseurs italiens que les éleveurs allaitants français. Tout le monde nous dit que le commerce est reparti. Ce n'est pas vrai. Cela durera quinze jours, puis nous serons à nouveau bloqués jusqu'au début de juillet. Ce que nous regrettons, c'est d'être obligés d'en revenir à des négociations bilatérales, alors qu'il existait un règlement européen satisfaisant.

Y a-t-il d'autres points qui nécessitent des aménagements urgents ?

G. P. : Oui ! Nous ne voyons aucune avancée concernant les animaux âgés de moins de quatre-vingt-dix jours. Nous sommes dans l'attente. On nous dit que les veaux issus de mères vaccinées pourraient circuler, mais ils ne sont pas encore nés. Les autorités italiennes ne semblent pas prêtes à avancer sur ce dossier. Il y a aussi le commerce entre zones réglementées qui devrait être possible. Sans parler du second test nécessaire sept jours avant l'expédition des animaux immunisés naturellement: nous devons garder les animaux en centre d'allotement une semaine, alors que la vertu de notre métier est la rapidité.

Comment réagissent vos adhérents ?

G. P. : Ils hurlent, et ceci doublement, car le ministère ne répond pas à nos demandes d'aides. Rien n'a encore été fait pour 2007. Le ministère attend les remontées des Draf, mais il devra revoir les estimations qu'il avait faites. Nous estimons les besoins entre 10 et 11 millions d'euros pour l'ensemble des opérateurs (négociants privés, coopératifs et marchés de bétail vif).

De plus, à cette date, rien n'est prévu pour 2008, alors que les exportateurs sont à l'arrêt depuis trois mois avec des frais fixes de plusieurs milliers d'euros par semaine. Nos entreprises sont aux abois et prêtes à repasser à l'action si besoin est. Le blocage du tunnel du Mont-Blanc le 10 avril n'était qu'un avertissement!

Consultez notre dossier:

Propos recueillis par éric Roussel


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