Le rendement moyen national de 2011 en féverole est estimé à 36,5 q/ha d'après l'enquête Arvalis-Unip. Cela représente 2 q/ha de plus que l'an dernier, mais il reste néanmoins à l'un des plus bas niveaux historiques, selon la note aux opérateurs diifusée par l'Unip le 13 octobre 2011.
Ce léger mieux en rendement ne compense que très partiellement l'effet du recul important des surfaces (-40 % par rapport à 2010) et la production est estimée en baisse de près de 190.000 t (à 332.000 t contre 521.000 t en 2010).
Au sein de chaque région, les disparités entre parcelles sont très marquées selon les effets de la sécheresse amplifiés parfois par des attaques de pucerons et de rouille.
Les problèmes de qualité ont été fréquents, avec des taux de grains bruchés élevés, due à une pression de bruches très forte pendant toute la phase sensible de la culture et par l'efficacité limitée des produits actuellement autorisés.