A la fin de la décennie, la production américaine d'éthanol devrait être de 50 milliards de litres, contre un record de 53,4 milliards de litres l'an passé, selon l'étude du cabinet Global Data.
Dans le même temps, le Brésil devrait voir sa production de 22,2 milliards de litres passer à 45 milliards de litres, selon cet institut spécialisé en stratégie économique.
Globalement, la production mondiale d'éthanol devrait croître de 4 % par an d'ici à 2020, passant de 113,2 milliards de litres l'an passé à 121 milliards en 2013, avant d'augmenter régulièrement jusqu'à 155 milliards en 2020.
Cette production totale correspond à un peu moins de 1 milliard de barils annuels, à comparer avec les 33 milliards de barils de pétrole produits actuellement dans le monde.
Entre 2000 et 2012, le taux de croissance de la production d'éthanol était bien supérieur (14 %), selon les données de Global Data.
La croissance se ralentit, au moment où plusieurs pays mettent un coup de frein à leur politique de soutien aux biocarburants de première génération (utilisant des matières comestibles) du fait de leur rôle avéré dans la flambée des matières agricoles et des accusations sur leur impact environnemental, sur la déforestation notamment.
Derrière les deux poids lourds, la production des autres pays devrait rester bien moindre.
La Chine, actuel troisième producteur mondial avec 2,2 milliards de litres, garderait son rang avec une production portée à 4,5 milliards en 2020. La Thaïlande, actuelle huitième, devrait afficher une forte croissance pour prendre la quatrième place à la fin de la décennie avec 3,1 milliards de litre.
La France, sixième mondiale en 2012 avec 1,2 milliard de litres, verrait sa production augmenter à 1,5 milliard, et reculer d'une place au classement.
Parmi les autres importants producteurs, l'Inde et le Canada, actuels quatrième ex aequo avec 1,9 milliard, devraient atteindre respectivement 2,0 et 2,2 milliards de litres en 2020, soit le sixième et cinquième rangs.