Le Syndicat des industries françaises des coproduits animaux (Sifco) a annoncé, mercredi dans un communiqué, que ses adhérents, les équarrisseurs, n'étaient plus en mesure de supporter le poids de la dette des éleveurs de ruminants dans le financement du Service public de l'équarrissage (SPE). «Sans cela, la pérennité d'un service à vocation sanitaire est menacée à terme», prévient-il.
Selon l'organisation, au 1er octobre, la créance résultant du transfert d'une partie du financement du SPE par l'Etat aux éleveurs se montait à 10 millions d'euros. Elle s'alourdirait de 2 millions d'euros par mois. Le Sifco souhaite que «la concertation établie entre le ministère de l'Agriculture et les responsables des filières des ruminants aboutisse à un accord rapide pour régler la dette et sécuriser l'avenir.»
Le Sifco rappelle qu'il a toujours soutenu «les démarches de création d'un organisme centralisateur permettant une mutualisation de cette charge au sein des filières concernées», à l'image de ce qui existe pour le porc et la volaille. «Or, ce jour, aucun accord [...] n'a été conclu et le principe même de mutualisation vient d'être remis en cause par les représentants de l'interprofession».