Après une réaction commune de la FNSEA, des JA et de l’Unep, c'est au tour du Modef de dénoncer la réforme du bac professionnel et ses conséquences sur le Bepa.
Il a demandé au ministre de l'Agriculture d’abandonner le projet d'un bac pro en trois ans au lieu de quatre, soulignant la convergence des syndicats sur ce point, mercredi dans un communiqué.
Pour le Modef, «le parcours d’accès au bac pro en quatre ans n’est pas un handicap mais une condition de réussite pour un grand nombre d’élèves».
«La disparition de fait du Bepa ne répond pas aux exigences de qualification dont a besoin l’agriculture, soutient Xavier Compain, président du Modef. A l’inverse, la reconnaissance professionnelle de ce diplôme est une porte d’entrée vers la formation.»
«Il est avéré que les acquis du Bepa permettaient à 8 élèves sur 10 de poursuivre des études de niveau supérieur», renchérit le communiqué.
Cette réforme devrait faire l'objet de vifs débats lors du prochain le Conseil national de l’enseignement agricole, le 7 octobre.
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