La FNSEA, les JA (Jeunes Agriculteurs) et l’Unep (Union nationale des entrepreneurs du paysage) ont annoncé jeudi avoir quitté la table des discussions avec le ministère de l’Agriculture sur la réforme du baccalauréat professionnel, le mercredi 24 septembre 2008.
«L’optimisation des moyens est certes nécessaire mais les préoccupations budgétaires ne doivent pas nuire à la qualité de l’enseignement», ont-ils lancé dans un communiqué commun.
Selon eux, la réforme du bac pro, portée par le ministère de l’Education nationale, «n’est pas transposable in extenso à l’enseignement agricole». Pire, «elle condamne à terme, le Bepa (brevet d’études professionnelles agricoles)».
Les syndicats s'opposent vivement à la suppression programmée du BEP, dénonçant «une aberration en agriculture». «La profession agricole souhaite que les spécificités de l’enseignement agricole soient reconnues, préservées, voire valorisées», déclarent-ils.
«La profession demande qu’un élève puisse, à l’issue de la seconde professionnelle, être orienté soit vers le Bepa, soit vers le bac pro, expliquent les trois organisations. Après le Bepa, il doit pouvoir s’arrêter là ou poursuivre sa formation en bac pro. Ceci peut se gérer au sein de classes mixtes Bepa/bac pro, dans le cadre de parcours de formation individualisés, de 3 ou 4 ans.»