Le « Projet de lignes directrices sur les aides d'État à l'environnement et à l'énergie pour la période 2014-2020 » de la Commission européenne était ouvert à la consultation jusqu'au 14 février 2014. Il comprend notamment de nouvelles orientations sur les aides aux énergies renouvelables. En effet, le projet prévoit de revoir le système de tarif d'achat et propose une aide octroyée au moyen d'une prime de rachat, calculée d'après les mécanismes de marché, ou de systèmes de certificats verts.
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a fait connaître sa position dès la clôture de la consultation du projet de la Commission et a mis en garde contre un freinage de la dynamique. Il considère que « si les lignes directrices étaient appliquées telles que présentées dans le projet [...], les marchés des énergies renouvelables se verraient brutalement stoppés ».
Rebondissant aussi sur la révision de l'objectif de la Commission qui souhaite désormais atteindre 27 % d'énergies renouvelables d'ici à 2030, Jean-Louis Bal, président du SER, déclare : « Si l'Union européenne relâche son soutien maintenant, elle aura fait des investissements à perte à l'heure où de nombreux marchés s'ouvrent pour les entreprises européennes au savoir-faire incontesté. Nous attendons que le gouvernement, avec ses partenaires européens, réaffirme, lors du prochain Sommet des chefs d'Etat, une véritable ambition pour nos secteurs. »