Rendre obligatoire la rénovation thermique des logements, ne plus construire d'aéroports, davantage taxer le diesel, favoriser la méthanisation ou le bois énergie plutôt que les biocarburants... Une trentaine d'associations ont défendu, le 19 février, 14 mesures « indispensables pour une vraie transition énergétique » afin de tenter de relancer le débat national sur l'énergie qui peine à intéresser le grand public.
« Personne n'est au courant de ce débat, il y a un vrai problème de portage politique par le gouvernement », s'est désolé, devant la presse, Bruno Genty, président de France Nature Environnement (FNE).
« Ce qui manque, c'est une vision à long terme, au-delà du quinquennat », a indiqué Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace, association qui boycotte le processus officiel du débat et « n'entend pas y retourner ».
Après avoir récemment dénoncé le double discours du gouvernement en matière énergétique, notamment sur le nucléaire ou les gaz de schiste, les ONG (organisations non gouvernementales) ont présenté les quatorze mesures qu'elles jugent « indispensables » (Transitionenergetique.org).
La « mesure 9 » entend faire de l'agriculture une « actrice de la transition énergétique ». Les ONG mettent en avant la méthanisation et le biogaz associé, de même que le bois énergie. En revanche, elles demandent que soit « mis fin à la consommation d'agrocarburants produits à partir de cultures alimentaires ».
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samedi 23 février 2013 - 10h40
Rendre obligatoire la rénovation thermique des logements sera très difficile fiancièrement, surtout avec les vieilles maisons en milieu rural. La plupart des propriétaires (y compris occupants) n'en ont absolument pas les moyens. Quant au locatif, vu le montant des travaux, mieux vaudra vendre ou carément détruire les vieilles maisons; sinon le propriétaire bailleur ne s'en sortira jamais fiancièrement(alors que la fiscalité , la protection actuelle des locataires et la discrimination politique actuelle envers les propriétaires bailleursfait déjà fuir les investisseurs ) accroissement de la pénurie de logements locatifs garantie.