Faisant suite à la publication du plan Ecophyto 2 lundi dernier, la FNSEA estime que cette nouvelle version « a de quoi surprendre et fâcher ».
« Ce nouveau plan concerté entre les administrations, des ministres de l'Environnement et de l'Agriculture, porte les stigmates de l'idéologie plus que de la réalité du terrain, ajoute le syndicat majoritaire. Ces mêmes ministres démentent ainsi les engagements de Manuel Valls. »
« Aller toujours au-delà des contraintes européennes, faire toujours mieux et plus vite là où nos concurrents testent et observent avant de décider, ce n'est pas une politique, ce sont des postures idéologiques. Qui décide ? Qui commande ? Un Premier ministre pragmatique ou une administration teintée aux couleurs de l'entêtement et de la déconnexion avec les réalités agricoles ? Les bonnes pratiques, cela commence aussi par le respect de la parole donnée », ajoute encore la FNSEA.
Si elle reconnait la prise de conscience d'un axe sur « recherche et innovation » avec des moyens renforcés, la FNSEA pense que les objectifs sont trop contraignants dans le temps, flous sur les indicateurs de suivi du plan, que les circuits financiers sont complexes... Le syndicat ne peut pas accepter cette vision des choses qui, au-delà de remettre en cause les engagements pris, va nuire à l'agriculture française qui n'a vraiment pas besoin de cela en ce moment.
« Nous demandons que le plan Ecophyto 2 intègre de toute urgence le cadre des réflexions ouvertes le 3 septembre en vue de simplifier les normes agricoles en France et d'en assurer la pertinence. Nous disons halte aux obsessions idéologiques, halte au réglementarisme narcissique, tueur d'activité. Le Premier ministre doit faire respecter sa parole », a déclaré de son côté Philippe Pinta, président d'Orama.
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jeudi 29 octobre 2015 - 09h07
Qu'ils se rassurent, on va réduire la consommation de phytos car on finira à brève échéance par déposer le bilan. Ils se debrouilleront comme ils pourront pour ne pas crever de faim, en important n'importe quoi (ce qu'ils pourront trouver)mais ce sera sans nous et sans nos enfants qu'on envoie faire autre chose parce que l'agriculture n'est plus rentable et qu'on ne veut pas les voir dans la misère. Ou alors, il faut augmenter considérablement les prix, ce qu'ils ne veulent pas non plus