Au 1er novembre 2011, plus des trois quarts des réservoirs (79 %) affichent un niveau inférieur à la normale (nappes de Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de-France, du bassin de la Garonne), selon une note du BRGM diffusée mardi.
Par rapport au dernier bulletin, la proportion de niveaux stables ou en hausse n'a pas fortement évolué (39 % des niveaux au 1er novembre pour 33 % au 1er septembre).
On note cependant, à l'échelle nationale, qu'un nombre croissant d'indicateurs traduit une situation plus stable que précédemment. On se situe à la période charnière d'inversion de la tendance d'évolution du niveau des nappes.
La grande majorité des niveaux reste cependant en baisse (62 %), en particulier dans les régions où les niveaux sont déjà inférieurs aux normales (majorité du bassin Seine-Normandie et certains secteurs du bassin Adour-Garonne). Pour ces territoires, les rares pluies du début de l'automne n'ont pas permis d'inverser la tendance d'évolution à la baisse du niveau des nappes.
Dans la continuité du mois de septembre, ce mois d'octobre 2011 a été globalement chaud et sec. Avec un déficit pluviométrique global de 45 %, ce mois s'inscrit parmi les mois d'octobre les plus secs des cinquante dernières années, sans être pour autant exceptionnel.
Les cumuls de précipitations sur les mois de septembre et d'octobre sont globalement déficitaires de 25 à 50 % sur l'ensemble du territoire. Le déficit atteint même 50 à 75 % des Pays de la Loire au Calvados, près de la mer du Nord, de l'Aquitaine à l'Auvergne à la basse vallée du Rhône, ainsi que une grande partie est de la Corse. Toutefois, sur le littoral du Roussillon, les précipitations sont excédentaires de 50 à 100 %.
Les événements pluvieux de la fin d'octobre pourraient traduire prochainement une modification de la tendance à la baisse de la grande majorité des points de suivi. Les situations observées en octobre devraient ainsi s'améliorer, à l'image des points qui tendent à se stabiliser. Les conditions d'une amélioration durable de la situation restent cependant liées aux futures pluies de l'automne et du prochain hiver.