La période froide actuelle favorise la portance dans les sols hydromorphes. Elle peut être mise à profit pour déceler les éventuels problèmes de bouchage, pour une remise en état des réseaux de drainage.
Ceux-ci sont parfois obstrués en raison d'une mauvaise gestion de l'interculture (repousses de colza) ou à des défauts de conception. Sans cette intervention, les plants cultivés, et particulièrement le colza, subissent une asphyxie racinaire pénalisante pour leur développement et le rendement.
A l'aide du plan remis en fin de chantier de drainage, il est possible de rechercher les éléments du réseau (drains, collecteurs, embranchements) puis de délimiter la zone à traiter.
Le terrain est ensuite ouvert avec un engin de type minipelle sur une surface suffisante pour approcher avec le nettoyeur et les jets à haute pression. Le lavage des drains requiert un débit de près de 30 l/min, à une pression de 200 bars.
Bien souvent, il n'est pas inutile de vérifier les points de rejet, notamment les grilles, souvent bouchées par les racines, et l'état des fossés à ciel ouvert, qui peuvent être obstrués de terre au bout de quelques années.
En l'absence de drainage, il est possible de créer un réseau de raies de surface qui vont faciliter l'écoulement. L'important est alors d'éviter la création de points bas où stagnerait l'eau excédentaire.