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Cyclone Dean/Martinique-Guadeloupe

Lancement des procédures de calamité agricole

Publié le lundi 20 août 2007 - 17h10

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Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi a confirmé lundi la mise en place en Martinique et en Guadeloupe de «secours d'extrême urgence» pour les sinistrés après le passage de l'ouragan Dean, et le lancement des procédures de calamité agricole. En Martinique, Dean a détruit presque toute la production de bananes et près de 70% de celle de canne à sucre. En Guadeloupe, 80% des plantations de bananes sont sinistrées.

Le secrétaire d'Etat a indiqué avoir mobilisé le fonds de secours du ministère que la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle par les communes et les préfets des deux îles est engagée.

S'agissant de l'agriculture, «les préfets activent les procédures qui aboutiront à la définition par arrêté des zones et des productions concernées par la calamité agricole». «Le premier bilan laisse penser que l'intégralité des communes de la Martinique sera concernée ainsi qu'une partie de la Guadeloupe», a souligné M. Estrosi.

Le fonds de secours vise à «alléger les conséquences des dommages subis par le patrimoine non assuré des particuliers, des entreprises à caractère artisanal ou familial ainsi que des exploitants agricoles pour leurs pertes de fonds et de récolte», note-t-il.

Samedi, M.Estrosi s'est rendu en Martinique pour témoigner sa «solidarité» aux planteurs touchés par les intempéries et «s'engager à prendre toutes les mesures» pour une remise en état de leurs exploitations «le plus rapidement possible».

Le secrétaire d'Etat a survolé des centaines d'hectares de bananeraies dévastés.

Lors d'une visite d'une exploitation au Vauclin (sud-est atlantique), il a relevé qu'outre la banane, d'autres cultures, traditionnelles, ou de fruits tropicaux avaient été touchées par le cyclone. «C'est l'agriculture qui subit les conséquences essentielles de ce drame climatique», a-t-il dit.

La «question essentielle» est celle du «chômage technique» sur les exploitations bananières, a répondu le gérant de l'exploitation, Charles Rimbaud.

«En l'absence de production de bananes, c'est pas moins de la moitié du personnel qui n'aura pas d'activité durant un an», selon lui.

En Martinique, la banane représente 58% de la production agricole et est produite sur 27% de la SAU. Cette filière, en voie de restructuration, se compose en majorité de petites exploitations de moins de cinq hectares tandis que la majorité de la surface bananière est mise en valeur par une minorité de grandes exploitations de plus de 50 ha (7% des exploitations).


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