Les surfaces françaises de blé d'hiver gagneraient 7 % par rapport à 2009. Le colza progresserait de 6,4 %. En revanche, l'orge d'hiver poursuivrait son déclin, perdant 10,7 % des surfaces et les emblavements de blé dur seraient stables, selon les prévisions publiées mardi par Offre et Demande Agricole, organisme de conseil en gestion du risque des prix.
En blé, la tendance à la hausse des surfaces est générale sur le territoire national, avec une progression de 7 % des emblavements par rapport à 2009. « Cette tendance s'explique par des prix élevés du blé ainsi que des bonnes conditions de semis », révèle l'organisme de conseil. Ainsi, les surfaces atteindraient 5.226.000 hectares (+ 304.000 ha).
La baisse généralisée des surfaces d'orge d'hiver se poursuivrait avec une réduction de 10,7 % des surfaces par rapport aux semis de 2009, soit une surface totale cultivée de 1.028.000 hectares pour 2011.
En colza, les surfaces seraient en hausse de 6,4 % par rapport à 2009, soit 1.554.000 hectares au total.
En blé dur, les surfaces seraient quasi stables à 487.000 hectares.
Les prévisions sont établies par Offre et Demande Agricole, à partir « d'un échantillon représentatif de 1.000 agriculteurs répartis dans les grands bassins de production ».
TOUJOURS AUSSI DECOIUSU
mardi 23 novembre 2010 - 20h59
Une agriculture toujours aussi décousue, plus de blé, plus de colza, rien de mieux, si le printemps est trés favorable sur les zones à blé, pour se voir baisser le prix du blé et du colza...Curieux que l'on arrive pas à "caler" des rotations-assolements qui tiennent la route techniquement et qui stabilisent plus ou moins les quantités produites pour des prix équitables...on devrait à l'heure d'internet mesurer davantage les emblavements souhaitables en connaissance de cause pour avoir des effets stabilisateur des prix quant on sait que 5% d'excédent peut faire basculer le prix de -30%...Les régles bien connues du marché... malheureusement, à ce niveau, les paysans ne sont pas suffisament responsables ni disciplinés.On préfére faire trop souvent n'importe quoi et attendre des aides de Bruxelles.