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Crise porcine

« Il faut raisonner à l'échelle européenne ! » (CR)

Publié le jeudi 13 août 2015 - 17h40

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L'Organisation nationale des éleveurs de porcs (Onep) de la Coordination rurale (CR) « dénonce, dans un communiqué du 13 août, la prise d'otages des éleveurs par le marché européen inéquitable. La nouvelle suspension ce matin de la cotation au marché au cadran de Plérin est un coup dur de plus et de trop ! L'Onep rappelle que pour parvenir à un compromis satisfaisant, tous les éleveurs doivent se battre ensemble et dans le même sens. »


« Dans l'urgence, il apparaît nécessaire de dégager le marché en mettant en place un plan de stockage de viande fraîche. Selon Catherine Laillé, éleveuse de porcs et présidente de l'Onep, « les agriculteurs ne peuvent pas garder les porcs dans leurs fermes » ; les animaux continuent de prendre du poids et il revient très cher à l'éleveur de continuer à les nourrir. »

 

« Le marché est totalement engorgé »

 

« Aujourd'hui, la France n'est plus auto-suffisante alors que certains pays européens voient exploser leur production de porcs sans s'assurer des débouchés. Le marché est totalement engorgé, d'où la nécessité de raisonner à l'échelle européenne pour réguler la production. « C'est lorsque nous aurons retrouvé un équilibre que nous pourrons avoir des prix rémunérateurs, c'est-à-dire des prix qui couvrent les coûts de production et qui nous permettent de nous dégager un revenu décent », explique Catherine Laillé.

 

« La seconde mesure indispensable concerne l'harmonisation des charges sociales entre les différents pays de l'Union européenne. Aujourd'hui, la part des charges dans les salaires nets est de 57 % en France, 40 % en Allemagne et 36% en Espagne. Les éleveurs français ne luttent pas à armes égales. »

 

« Enfin, l'étiquetage sur toutes les viandes fraîches et les produits transformés permettrait de faire reconnaître la qualité et l'excellence françaises, sans pour autant amputer le pouvoir d'achat des ménages. »

 

En conclusion de son communiqué, « l'Onep maintient sa principale revendication : 1,60 €/kg pour vivre décemment. »


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