Durant le mois d'octobre, les températures moyennes mensuelles se sont situées légèrement en dessous des normales saisonnières, excepté dans l'Ouest et le Nord, où elles se trouvent au même niveau, retrace le ministère de l'Agriculture dans sa note parue le mercredi 3 novembre 2010.
Pour la métropole, la température moyenne mensuelle atteint 13 degrés. C'est à partir de la deuxième décade que les températures moyennes chutent. En quelques jours, elles perdent de cinq à dix degrés suivant les régions. Entre le 1er et le 20 octobre, les températures moyennes supérieures aux normales se trouvent au nord d'une ligne Metz-Bordeaux.
Les précipitations d'octobre sont globalement proches des normales saisonnières. Toutefois, on observe des disparités entre les différentes régions de la métropole.
Ainsi, les pluies sont déficitaires dans le nord et le nord-est de la France. A l'inverse, elles sont excédentaires en Corse et dans le Sud-Est. Sur les deux premières décades d'octobre, les déficits de précipitations s'étendent sur la plus grande partie du territoire, et sont particulièrement importants dans le Poitou-Charentes et sur une zone allant du sud de la Picardie à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. A l'inverse, on observe des excédents importants dans l'Aude et surtout les Pyrénées-Orientales.
Depuis le mois de septembre 2010, les précipitations cumulées sont inférieures à la normale saisonnière sur la plus grande partie du territoire. Les déficits les plus importants sont localisés dans le Poitou-Charentes et la Haute-Savoie.
Le niveau des réserves utiles des sols est majoritairement déficitaire, avec une tendance à la dégradation. Les niveaux les plus bas se situent dans la Drôme et l'Ardèche. Les excédents, parfois importants, se trouvent sur la pointe de la Bretagne, l'extrême nord, la Champagne-Ardenne, la Franche-Comté et surtout, l'Aude et les Pyrénées-Orientales.